L’Afrique du Sud ouvre son espace aérien international à tous les pays soumis à un certain nombre de protocoles en matière de santé et de sécurité
Le gouvernement sud-africain a assoupli les règles de confinement de niveau 1 concernant les voyages et le tourisme internationaux, autorisant les visiteurs de certains pays qui devront suivre des directives en matière de santé et de sécurité. Dans une déclaration faite le 11 novembre, le Président Cyril Ramaphosa (voir photo) a déclaré que l’assouplissement de ces restrictions visait à permettre à tous les secteurs de l’économie de reprendre leurs activités le plus rapidement et le plus sûrement possible.
“Nous ouvrons l’espace aérien international à tous les pays soumis aux protocoles sanitaires nécessaires et présentant un test Covid-19 négatif. En utilisant des tests rapides et une surveillance stricte, nous avons l’intention de limiter la propagation de l’infection par les voyages”, a-t-il déclaré.
Cette décision a toutefois constitué une évolution intéressante pour les opérateurs touristiques locaux. Le calendrier de la décision est discutable car plusieurs marchés cibles clés connaissent une deuxième vague d’infections de la COVID-19. De plus, certains pays européens ont imposé un deuxième confinement, ce qui pourrait empêcher les touristes potentiels de visiter l’Afrique du Sud.
Par exemple, l’Angleterre à démarré le confinement le 5 novembre et devrait se terminer le 2 décembre 2020. En outre, l’Allemagne et la France sont d’autres marchés vitaux qui font l’objet de restrictions strictes, et ces deux pays ont réintroduit des mesures de confinement ces dernières semaines. Une interdiction de voyager à l’étranger depuis l’Australie est également en vigueur. Ces pays sont tous essentiels au succès de l’industrie du tourisme en Afrique du Sud.
Cela dit, malgré les restrictions internationales en vigueur dans ces pays, les opérateurs touristiques locaux ont salué la décision des autorités d’assouplir les restrictions, principalement en supprimant la “liste à haut risque”, qui interdisait aux voyageurs de certains pays d’entrer en Afrique du Sud pour des voyages de loisir.
“Nous avons demandé que la “liste rouge” soit supprimée dès le premier jour, car elle affectait nos principaux marchés d’approvisionnement pour le tourisme dans la province du Cap occidental avant la saison estivale et causait beaucoup de confusion et d’incertitude pour l’industrie du voyage et du tourisme, qui a été durement touchée par l’épidémie de la COVID-19″, a déclaré David Maynier, le ministre des finances et des opportunités économiques du Cap occidental.
Par ailleurs, Tshifhiwa Tshivhengwa (à droite), directeur général du Tourism Business Council of South Africa, a fait pression sur le gouvernement pour supprimer la “liste rouge” car elle était inutile, les voyageurs devant de toute façon présenter un test COVID-19 avant d’entrer dans le pays. “Nous avons travaillé dur et avec détermination et persévérance pour le bien de l’industrie du tourisme”, a-t-il déclaré.
Comme le président vient de l’annoncer, toutes les frontières seront ouvertes, tous les passagers devront présenter un test COVID négatif, ce qui supprime la liste des pays à haut risque. Le tourisme est une source essentielle de revenus pour l’économie sud-africaine, qui représente 9 % du PIB, tandis que le tourisme direct représente 2,8 % du PIB réel.
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