Le continent est en passe de devenir une grande puissance de l’iGaming : l’Afrique, bénéficiant de l’un des rares taux de natalité positifs au monde, est centré sur la jeunesse et s’adapte bien aux technologies émergentes
Les pays des quatre coins du continent s’efforcent de développer un marché solide mais certains, comme le Kenya, se démarquent depuis quelques années en raison de leur réglementation.
L’Afrique du Sud se targue d’être la troisième plus grande économie du continent. Cela se traduit par un revenu brut des jeux (RBG) de 2 milliards de dollars : il s’agit du marché de paris sportifs et de jeux le plus important de toute l’Afrique
Un bon nombre des principaux fournisseurs mondiaux sont des entreprises d’Afrique du Sud qui ont fini par ouvrir des bureaux en Europe, en Asie et même aux États-Unis.
Ce succès peut être attribué au taux de pénétration d’Internet du pays (68%), qui est plus élevé que la moyenne du continent. L’Afrique du Sud a encore un peu de travail à faire en matière de réglementation, mais la croissance de l’économie du jeu est constante… les choses vont évoluer rapidement à l’avenir.
A l’est de l’Afrique, le Kenya est devenu un pays que privilégient de nombreux opérateurs de paris sportifs et de jeux en ligne. Le taux de pénétration d’Internet est de 48 % mais les 54 millions d’habitants du Kenya ont développé une culture des paris et des paiements mobiles grâce aux cybercafés.
Les bons élèves de l’iGaming en Afrique
Le Kenya a également progressé à pas de géant en matière de réglementation. Des opérateurs comme SportPesa, Betway et Mozzartbet sont très actifs sur le marché kenyan. Cette situation a attiré l’attention des autorités locales qui ont créé un cadre réglementation adapté au marché. C’est pour cette raison que le GGR du Kenya est de 466 millions de dollars en 2022.
A l’Ouest, des pays comme le Nigéria, le Ghana et le Cameroun ont enregistré un RBM légèrement inférieur à 1,5 milliard de dollars.
Le Nigéria, qui a engrangé le plus de recettes, attribue ces chiffres à sa population jeune : 43% de ses habitants ont moins de 14 ans et 53% sont âgés de 19 à 64 ans. En conséquence, le pays est au deuxième rang des marchés de jeux en Afrique. Au Nigeria, 70 millions de personnes sont actives dans ce secteur et la croissance devrait se poursuivre.
D’autres jeunes pays comme le Ghana et le Cameroun profitent également d’une belle expansion dans le secteur des jeux.
Au nord du pays, le Maroc s’est imposé. L’économie du jeu marocain vaut aujourd’hui 500 millions de dollars. Le Maroc a des liens très forts avec l’Europe et a accès aux marchés français ; bien que les paris en ligne ne soient pas réglementés, les paiements du pays sont toujours acceptés.
L’Afrique profite aujourd’hui d’une belle expansion, et l’avenir de l’industrie du jeu est prometteur. De nombreux opérateurs africains se développent au-delà de leurs frontières et, bien qu’une telle croissance s’accompagne d’un certain nombre de défis, les Africains gèrent la situation comme personne.
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